De nos jours le big data et le stockage de la donnée en masse brille et fait bonne impression aux yeux de tous, en effet les donnés stocker sur le cloud quel bonheur en entreprise ou pour l’usage personnel qui de nos jours, lisant cet article n’utilise pas au moins un document partagé (un google drive par exemple) ? Personne…
Et ce pour une raison simple la praticité et la simplicité d’usage pour l’utilisateur particulier ou en entreprise (Google Drive, Dropbox, OneDrive…) En un clic le document est partagé utilisable et modifiable par tous, et le big data dans tout ça. Et bien tous ces documents partagés sont stockés sur des serveurs et oui le cloud n’est pas un petit nuage magique même si son nom pourrait y faire penser, mais il s’agit d’immenses hangars de stockages pleins à craquer de serveur (d’immense disque dur pour faire simple) appelés data center, souvent localisés dans des pays froids car ces lieux de stockage bien que de plus en plus performants, produisent de la chaleur et consomment de l’électricité en permanence, car ils doivent être accessibles en permanence, et vous l’imaginez bien autant de lieux de stockage, 12 pour Facebook, 20 pour Google, etc.. cela représente beaucoup d’énergie électrique consommée et également beaucoup d’énergie calorifique diffusée (la chaleur pour les moins scientifiques)
Un peu de chiffre maintenant,
La consommation liée au traitement et au stockage de la donnée. Chaque seconde, 29.000 Gigaoctets (Go) d’informations sont publiés dans le monde.
Pour stocker et sécuriser autant de données, des datacenters sont nécessaires, sortes d’usines numériques cachées dans des bunkers extrêmement protégés, nos fameux data centers. Ces structures sont responsables de 2% des émissions mondiales de CO2 et 1,5% de la consommation électrique, soit l’équivalent de la production de 30 centrales nucléaires (source d’électricité la plus souvent utilisée et très décriée par les mouvements écologistes, bouhou c’est pas bien !). Si on ajoute à cela l’utilisation massive de métaux et terres rares dans les composés informatiques, le constat est plutôt pessimiste.
Avec le développement de certaines technologies comme l’IA (intelligence artificielle), notre besoin en équipements toujours plus puissants va continuer de croître de façon exponentielle. Il est donc important de réfléchir au cycle de vie de la data en la resituant dans son contexte environnemental. Il ne s’agit pas uniquement de ne plus imprimer de document pour être « écolo » ni de stopper toute évolution technologique.
Enfin, la fin de vie de la data est aussi un sujet sous-estimé : que faire de toutes ces données non exploitées ou qui ne sont plus d’actualité ? Que ce soit à titre personnel ou à titre professionnel, nous accumulons des fichiers, des emails, des photos, des vidéos… si vous multipliez tout ceci par le nombre d’habitants et d’entreprises, vous arrivez à un volume de données extrêmement important et énergivore.
À première vue il n’y a pas de solution miracle à ce problème si ce n’est le fait qu’il faut changer nos habitudes et agir pour le bien de la planète, trié nos mails, supprimer nos fichiers non utiles ou plus utiliser, utiliser des moteurs de recherche solidaire, une série de petites actions qui a l’échelle planétaire donnerait un bon souffle à la planète enfin… pour combien de temps ?
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