Le modèle des “strokes” (unité de contact humain : frapper, caresser, toucher) est excellent pour repérer et contrôler aisément les échanges qui construisent la relation. Les “strokes” sont des stimulations et des signes de reconnaissance. Ils peuvent être de quatre natures…
Inconditionnel positif (dans l’être) : tu es fabuleux, génial, etc.. Touche l’EGO. À donner à sn amoureux (se), mais à éviter dans un cadre professionnel…
Conditionnel positif (dans le faire) : ton argumentaire est excellent. Celui-ci donne un point de repère à la personne et constitue donc un excellent outil de management.
Inconditionnel négatif (dans l’être) : nul, égoïste, “de la merde dans des bas de soie ” (de Napoléon à Talleyrand), à refuser absolument lorsqu’il vous est adressé et évidemment à éviter en qualité de manageur.
Conditionnel négatif (dans le faire) : quand tu fais ça… ton travail n’est pas à la hauteur. Ce n’est pas l’individu qui est mal ou qui déplaît, c’est ce qu’il fait à un moment donné. Reproches qu’il faut savoir accepter et utiliser pour recadrer.
Les strokes au quotidien : il est facile de constater qu’un nombre important d’échanges dans le monde du travail tournent autour de ces jeux relationnels. Prendre conscience de ces nœuds de sentiments de ces rôles psychologiques est très utile aussi bien dans la vie professionnelle que personnelle. Il est important de détecter rapidement ses propres jeux, concepts que l’analyse transactionnelle éclaire de façon intéressante et ceux des autres puis de se poser la question de savoir comment sortir de telles relations lorsqu’elles sont inappropriées. ■
Le harcèlement moral peut être approché comme une répétition de strokes négatifs. Les études de Leymann ont porté sur 2400 salariés suédois entre 1990 et 1996. 3,5 % entrent dans problématiques de harcèlement soit 1 sur 4 ramené à une période de trente ans de travail.40 % des victimes sont harcelées par 2 à 4 individus 30 % par un seul. Entre 10 et 20 % contractent une maladie grave ou se suicident (directement à cause de…) cause directe de 6 à 15 % des 1800 suicides suédois par an. D’autres études et statistiques sont disponibles depuis, mais nous n’avons rien trouvé de comparable en termes de méthodologie. Les données sont souvent issues de sondages IFOP, IPSOS, donc simplement déclaratives.
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